Si vous lisez ces quelques lignes, c’est que vous faites, à pas motivés, la première étape vers le premier jour du reste de votre vie et rien que pour cette raison, je vous félicite ! Quelle que soit la raison pour laquelle un individu commence à fumer, cette mauvaise habitude a de lourdes répercutions sur sa santé. Quand j’interroge les personnes qui viennent consulter pour arrêter de fumer, elles déclarent avoir commencé à cause du stress subi dans leur vie personnelle et professionnelle ou pour entrer dans un groupe, ou pour faire comme tout le monde. Suite à une situation ou à une vie stressante, elles cherchent un moyen de s’apaiser, le tabac étant en vente libre, il est aisé et légal de s’en procurer. De plus, fumer quand on est adolescent apporte une forme de rébellion, de transgression face à l’adulte, qui pour protéger son enfant répète, à raison, qu’il ne faut pas commencer à fumer pour préserver sa santé.

L’adulte a cet avantage sur le jeune, c’est qu’il sait combien il peut être difficile d’arrêter de fumer. Chacun sait qu’il n’est pas toujours aisé, à un âge où l’on se cherche, de se fondre dans un groupe. Fumer, devient un moyen d’appartenir à ce groupe. Le piège se referme et bien des années plus tard, notre corps, notre cerveau et notre portefeuille ressentent le besoin d’en finir avec cette dépendance.

Il existe plusieurs types de dépendance, nous en citerons trois : la dépendance physique, la dépendance psychologique et la dépendance comportementale.

La dépendance physique est due à la nicotine présente dans le tabac. En se libérant, la nicotine se fixe sur les neurones et les neurotransmetteurs qui produisent de la dopamine, hormone de la motivation et du plaisir. Finalement, fumer est perçu par le cerveau comme un plaisir immédiat. Notre cerveau cherche à répéter ce message le plus souvent possible, il est motivé par l’envie d’être bien. Quand les effets de la nicotine s’estompent, le cerveau est en « manque » et cherche un retour au plaisir. D’où l’envie de rallumer une cigarette. C’est la raison pour laquelle les substituts nicotiniques comme les patchs ou les gommes permettent de palier à ce besoin.

Bien évidemment, cela ne suffit pas, car la dépendance au tabac ne s’arrête pas là.

Nous sommes tous différents : en fonction des événements de notre vie, certain sont stressés, angoissés ou tristes et cèdent à l’idée que fumer détend et rend plus heureux. La cigarette peut avoir pour effet de rendre plus dynamique, moins triste ou plus détendu. Mais penser que la cigarette détend n’est qu’un leurre : peut-on imaginer que les non-fumeurs ne soient pas stressés !

Privés de nicotine, nous pouvons nous sentir plus angoissés ou fatigués. Mais cela est souvent une simple perception et il convient de trouver une solution pour remédier à nos angoisses. C’est ce qu’on appelle la dépendance psychologique. Une autre dépendance, et non des moindres, est la dépendance comportementale ou d’habitude. Chaque fumeur ressent le besoin de fumer à des moments particuliers qui diffèrent selon chacun. Pour certain, le matin et la consommation de caféine sont un appel au besoin de fumer. Le célèbre « café, clope » !

Pour d’autres, la sortie de réunion, la soirée entre amis sont autant d’appels inconscients à allumer sa petite cigarette « récompense », « je la mérite bien celle-là ! » Le simple fait de ne plus faire le geste de porter à la bouche, peut manquer aux fumeurs.

tabac©Il existe plusieurs traitements de substitution à la nicotine. Les patchs, les chewing-gums à la nicotine, la cigarette électronique qui peut aider à se sevrer du geste. Certains médicaments comme les antidépresseurs qui agissent sur l’anxiété. Dans tous les cas, votre médecin et le site tabac info service vous donneront de bons conseils pour mener à bien votre sevrage tabagique. Même si nous connaissons parfaitement les risques du tabac, il est souvent difficile d’arrêter pour les raisons citées plus haut. En effet, le tabagisme est responsable de nombreuses maladies, comme le cancer, l’asthme, certaines maladies cardio-vasculaires. On dénombre, en France, 75000 morts des effets du tabac. Les premiers symptômes ressentis à l’arrêt du tabac sont une anxiété accrue, une irritabilité et une prise de poids.

Si ces symptômes dus à l’arrêt de tabac sont indéniables, ils ne sont pas une fatalité, d’autant qu’ils s’estompent, le plus souvent, quelques semaines après le sevrage. D’ailleurs, quelques jours après l’arrêt de tabac, l’ancien fumeur retrouve odorat et gout, et se sent moins fatigué. En quelques semaines, il retrouve son souffle et sa peau devient moins terne. Au bout d’un an, le risque d’accident vasculaire cérébral redevient équivalent à celui d’une personne n’ayant jamais fumé. Le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié. Aussi, en quelques années, les risques de cancer sont les mêmes que si elle n’avait jamais fumé. Si plusieurs méthodes peuvent vous venir en aide pour arrêter de fumer, l’hypnose a fait ses preuves.

L’hypnose agit sur les dépendances psychologique et comportementale. Le premier levier pour stopper votre consommation de cigarettes est la motivation, votre motivation. L’hypnose est bien connue pour apporter un état de lâcher prise et de relaxation. Un certain nombre de fumeurs étant de nature stressée, la pratique de l’hypnose va leur permettre de réduire considérablement leur anxiété sans avoir recours au tabac.

Durant notre premier entretien, nous explorerons les causes qui vous poussent à fumer et votre rapport à la cigarette. Pourquoi fumez-vous ? Pourquoi souhaitez-vous vraiment arrêter ? En effet, si vous consulter pour arrêter de fumer parce que votre conjoint(e) vous a posé un ultimatum, le travail à réaliser ne sera pas le même que si VOUS souhaitez reprendre le contrôle de votre vie. Lors d’une consultation, une personne m’indique fumer, car c’est à ce seul moment de la journée qu’elle se sent seule et libre, sans sollicitation extérieure !

Il est bien évident que le travail sur le sevrage tabagique n’est pas suffisant, il faut également travailler sur les causes qui conduisent cette personne à s’exiler dans son garage pour fumer ! Nous travaillerons par ailleurs sur la gestion du stress et sur vos croyances en rapport avec votre consommation. Je vous apporterai des conseils et astuces pour vous libérer de la cigarette. Lors de nos séances et grâce à des suggestions hypnotiques vous allez progressivement vous détacher du tabac.

J’insiste sur la MOTIVATION, c’est grâce à cet élément que le sevrage sera facilité. La motivation est fondamentale, elle est le précurseur à tout arrêt de tabac. Je rappelle qu’un Hypnothérapeute ne peut pas vous convaincre d’arrêter de fumer ou le faire à votre place. En revanche, il peut vous aider si vous êtes convaincu !

La personne qui fume semble ambivalente, elle sait que c’est mauvais pour sa santé, que ça coûte cher, que ça la tue à petit feu… et pourtant…. Elle fume quand même ! On pourrait dire que, comme en chacun de nous, il y a plusieurs parties : une, qui connait les risques de son addiction, qui voit les effets sur sa santé et qui veut s’en sortir. Et l’autre qui balaye tout d’un revers de mains et qui continue à considérer la cigarette comme un moment de liberté ou une bonne amie. Comme le disait mon formateur « As-tu beaucoup d’amis qui cherchent à te tuer, en te vidant les poches ? »

 

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La personne qui fume est une victime, prisonnière de la cigarette.

Personne n’a de liberté à courir les bureaux de tabac une veille de week-end, de crainte de manquer ! Pendant la transe hypnotique, le praticien va aider la personne à remettre chacun à sa place. Aider à faire disparaitre le petit diable rouge qui dit « vas-y, allume-la, cette clope, tu en as tellement envie ! ». Puis, permettre à la partie qui veut juste aller bien, l’ange gardien, de prendre toute la place dans le corps et l’esprit.

L’hypnose s’adresse à ces deux parties, celle qui désire arrêter et celle qui souhaite continuer. Elle en renforce une, au détriment de l’autre. Après plusieurs séances d’hypnose, vous n’aurez plus envie de fumer, vous y penserez parfois, mais n’en aurez pas envie. D’ailleurs, obtient-on toutes les choses auxquelles on pense ?

Enfin, un des problèmes majeurs des anciens fumeurs est la prise de poids, mais prendre du poids n’est pas systématique. Cette prise de poids résulte du fait qu’une cigarette « brûle » automatiquement 10 calories et que la nicotine agit comme un « coupe-faim ». La personne peut avoir légèrement plus faim et se jeter sur le premier aliment qui se trouve à sa portée. Lorsqu’on arrête de fumer, il convient de revoir son alimentation et de compléter son sevrage par une activité physique plus importante.

J’ai une bonne nouvelle pour vous !

L’hypnose permet de travailler également sur ces deux aspects. Les séances d’hypnose apportent relaxation et détente permettant de combattre les éventuels effets du stress dû à l’arrêt de tabac. L’hypnose permet de revisiter la réalité, les raisons profondes de la consommation de tabac et les éventuels facteurs de maintien. Cette thérapie permet de renforcer la motivation à recouvrer la liberté en éliminant tous les sujets qui pourraient freiner la volonté, dont la prise de poids et le recours à une activité physique. Parfois, les personnes qui consultent pour arrêter des fumer, me disent ne pas avoir le temps de faire du sport ! Si on considère qu’il faut 2 minutes pour fumer une cigarette et que la personne fume 1 paquet par jour, elle perd 40 minutes à s’empoisonner. Elle a donc le temps de faire du sport, encore une fois tout est question de motivation.

Enfin, grâce à l’hypnose, vous n’aurez pas à compenser, vous n’y penserez plus. Avez-vous besoin de compenser quelque chose à laquelle vous ne pensez pas ? Que vous soyez au début de votre quête de liberté en arrêtant de fumer, ou que vous soyez déjà en phase de sevrage avec ou sans produits de substitution, l’efficacité de l’hypnose n’est plus à démontrer. Votre motivation et l’hypnose vous conduiront vers la réalisation de votre objectif : arrêter de fumer !

L’hypnose dans le sevrage tabagique est sans risque, elle élimine la frustration en quelques séances et vous permet à chaque minute qui passe de vous débarrasser de cette mauvaise habitude en supprimant l’utilisation d’un traitement substitutif à la cigarette. Chaque jour qui passe sans tabac, contribue à diminuer les risques pour votre santé et augmenter vos chances d’être non-fumeur. Je ne peux pas vous promettre que cela sera facile, car comme toute habitude, il n’est pas aisé de s’en défaire. Vous rencontrerez peut-être des moments de doutes ou d’abattement. Mais vous n’êtes pas seul et vous vous apercevrez que c’est plus facile que vous ne l’auriez imaginé !

Je n’ai qu’une question à ce stade : Que voulez-vous vraiment ?

 

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